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Vers des mobilités étudiantes plus éco-responsables ?

par redacteur

"Nous souhaitons intégrer un calculateur d'empreinte carbone dans le formulaire de mobilité"

 

 

Entretien avec Sophie Durgeaud, responsable du service mobilités internationales, suite aux Erasmus Days

- Quel est le principe des Erasmus Days à ce moment de l’année ?

Les premiers #ERASMUSDAYS ont eu lieu en octobre 2017 dans le cadre des 30 ans du programme Erasmus.
Afin de remercier l’Union européenne pour les opportunités d’études ou de stage en entreprise et de reconnaissance des compétences, tous les participants et bénéficiaires du programme ont été invités à fêter l’Europe et Erasmus+ tout au long de l’année 2017 et particulièrement lors des #ErasmusDays programmés en octobre. Au vu des nombreux évènements organisés pendant ces journées, les #ErasmusDays sont devenus la fête officielle européenne de l'éducation et de la citoyenneté.

- Comment se déroulent les mobilités internationales cette année dans un contexte aussi particulier ?

La COVID-19 a eu un impact important sur les séjours prévues sur le continent américain notamment. Certaines mobilités de deux semestres en études ont été transformées en mobilité mixte (une mobilité études + une mobilité stage) lorsque les cours n'étaient pas proposés en distanciel. Des mobilités mixtes dont le premier semestre devaient se dérouler en études ont pu être inversées, en accord avec les partenaires, obligeant les étudiants à trouver rapidement un stage pour le premier semestre. La direction de Sciences Po Rennes a donné exceptionnellement l'autorisation aux étudiants de réaliser leur stage en France. Une dizaine d'étudiants qui n'avaient pas de cours en distanciel ni de stage se sont inscrits sur un campus virtuel mis en place par les IEP du concours commun plus Grenoble. Chaque étudiant a pu choisir trois cours dans l'offre mutualisée proposée.

- La thématique cette année était les mobilités internationales éco-responsables. Quels bons conseils à destination des étudiants sont ressortis de la table-ronde animée par Anne Chevrel ?

Les participantes à la table ronde étaient d'accord pour dire qu'il faut privilégier au maximum les moyens de transport qui polluent le moins : éviter de prendre l’avion ou limiter au maximum les correspondances, privilégier le bus ou le train lorsque c'est possible.

Le mode de vie éco-responsable déjà amorcé avant la mobilité n'a pas été complètement modifié pour certaines. Pour d'autres il a été renforcé en côtoyant des colocataires qui avaient déjà bien intégré ce mode de vie ou il a été difficile de continuer à le mettre en place par exemple dans des pays ou le tri des déchets n'existe pas. Les conseils des participantes en ce concerne l'alimentation sont : acheter des aliments bio locaux et surtout de saison qui ne sont pas sous plastique, cuisiner plutôt que d'acheter des plats à emporter.

- Quelles voies allez-vous explorer ensemble dans les semaines à venir ?

Nous envisageons de faire réfléchir les étudiants sur l'impact de l'empreinte carbone sur leur mobilité à l'international en intégrant un calculateur dans le formulaire de souhaits de type de mobilité et de destination.

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