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« Le Campus prépare à imaginer les territoires de demain »

par Jonas Sanson

Nicolas Escach

« Le Campus prépare nos étudiants à imaginer les territoires de demain »

1- Le Campus de Caen devient Campus des Transitions de Sciences Po Rennes à Caen. Quels transitionneurs souhaitez-vous former ?

Le Campus prépare nos étudiants à imaginer les territoires demain et à les conduire au changement dans une démarche globale en mobilisant toutes les parties prenantes, les meilleurs outils/ressources en fonction dun contexte géographique donné et des évolutions de sociétés.

Cette année, le Campus de Caen devient « Campus des transitions ». Ce nom reflète bien lesprit de notre établissement : imaginer les territoires demain avec une variété la plus large dapproches disciplinaires et en dotant nos étudiants dun solide socle de compétences (capacité dadaptation, sens de lexpérimentation, méthodes danalyse).

 

2- Quels vont être les grands rendez-vous qui vont rythmer cette année particulière ?

Nous souhaitons proposer à nos étudiants de véritables « expériences denseignement » leur permettant d’être acteurs et apprentis en même temps.

Le Campus des transitions est doublé cette année dune « Pépinière des transitions », un lieu dédié à lexpérimentation pratique, à un enseignement immersif et à une rencontre entre acteurs de lenseignement supérieur, acteurs institutionnels, entreprises, chercheurs et habitants. Nos étudiants seront amenés à répondre, sous une forme innovante, à des commandes opérationnelles et à faire part de leurs choix dans le cadre dexpositions et dateliers. Lobjectif de cette expérience universitaire novatrice menée avec nos partenaires (Ecole Supérieure des Arts et Médias, Université de Caen) : dépasser les frontières des disciplines pour imaginer des projets au croisement de lurbanisme, de la sociologie, des sciences politiques, des arts et du design, insuffler une pensée créative dans lapproche des politiques publiques.

Au cœur même de la ville, le Campus est donc un lieu d’élaboration et de réflexion sur le monde daprès la crise du Covid-19. Une partie de nos cours seront par exemple réalisés sous la forme d’émissions de radio en partenariat avec RCF. Un cours du Campus sera dailleurs dédié cette année à la crise du Covid-19 et à la fabrique des territoires dans un contexte post-crise avec une forte ouverture interculturelle (et une comparaison menée entre les réponses apportées par les différents pays européens).

Un grand témoin nous rendra visite comme chaque année. Après Nicolas Hulot et Cécile Duflot, Delphine Batho, ancienne ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie sera notre invité.

 

« Nos formations vont chercher l’innovation partout où elle se trouve »

 

3- Le Campus, historiquement positionné sur l'Europe du Nord, se tourne de plus en plus vers d'autres continents. Quel est le programme international cette année ?

Sur le plan international, le Campus est tourné vers lEurope du Nord (pays baltiques, arctiques et nordiques). Nous souhaitons étendre cette vocation internationale grâce à des partenariats tissés à Taïwan ou aux États-Unis au cours des prochaines années.

Nos formations ont ainsi vocation à se rapprocher de ce qui se fait de mieux à l’international et à aller chercher linnovation là où elle se trouve dans les domaines de lingéniosité territoriale, du bio-mimétisme, de la bio-inspiration ou encore de l’évaluation environnementale.

Nos étudiants suivront par voie numérique des cours denseignants étrangers de premier plan à limage de Victor Tafur, directeur dun programme sur la négociation environnementale à luniversité de Pace (État de New York) considérée comme lune des meilleures universités en droit de lenvironnement du monde.

 

4- Le Campus est souvent à la pointe des sujets de transitions, y a-t-il de nouveaux horizons que vous explorez pour les prochaines années ?

Nos maquettes continuent d’évoluer pour proposer des cours hors-les-murs, des apprentissages in situ, des workshops, hackathons et le concours de personnes inspirantes et de professeurs ou praticiens étrangers.

 

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