Actualité

Le Campus investit les tiers-lieux à Caen !

par Jonas Sanson

Proposer aux étudiants du Campus des cours immersifs en investissant les lieux de création dans la ville : voici l’expérience que propose depuis la rentrée l’équipe pédagogique aux étudiants caennais. Tour d’horizon de ces séances pas comme les autres.

Les étudiants du Campus s’initient à l’open innovation au Dôme

Le Dôme est un lieu de diffusion des cultures d’open innovation, une innovation ouverte et collaborative. Constitué de plusieurs espaces de fabrication et d’expérimentation (fablabs et living labs), son dôme surplombe la ville de Caen depuis la Presqu’île, où il côtoie le Cargö (salle de musique actuelle), la Bibliothèque et l’École Supérieure des Arts et Médias (ésam). D’en haut, la vue est imprenable sur l’immense bassin Saint-Pierre. Cette année, le festival Turfu, en partenariat avec le Campus, a proposé aux étudiants de 4e et 5e année des ateliers citoyens sur des sujets d’innovation : la cuisine à partir de déchets, les champignons et l’agroécologie, le lien entre antibiotiques et jeux vidéo, l’éducation face aux fake news, une expérience Shaman Halphaloop, la rencontre avec un nouveau farmbot (le robot agriculteur) et une réflexion sur les enjeux de l’intelligence artificielle au service de la société. Cette promotion suit en effet une partie du cours Management des Modèles d’Innovation au Dôme pour expérimenter des modèles, et y organiseront au second semestre avec leurs camarades de 2e année des masterclasses dont la thématique sera « la ville et le monde vivant ».

Des séances d’urbanisme au Pavillon pour des étudiants de 5A

Situé lui aussi sur la Presqu’île, le Pavillon est un lieu de réflexion et d’exposition sur l’urbanisme et l’architecture. Ses fenêtres et baies vitrées donnent directement sur le bassin Saint Pierre, au bord de l’eau. A l’étage, les étudiants du master 2 Concertation et Transitions territoriales (CTT) suivent un cours avec Guillaume Faburel sur les problématiques liées au développement des villes au niveau mondial. L’ambiance est détendue, les élèves assaillent le géographe de questions sur les chiffres liés à l’urbanisation des différentes régions du monde.

Huit journées de réflexions collectives au croisement des disciplines au Wip de Colombelles

73 étudiants caennais du Campus des Transitions de Sciences Po Rennes, de l’Université de Caen et de l’école supérieure d’arts & médias de Caen/Cherbourg (ésam) croisent leurs regards sur l’avenir de la Presqu’île et du plateau de Colombelles, au cours de huit journées de réflexion collective. L’objectif de cette expérience universitaire novatrice : dépasser les frontières des disciplines pour imaginer des projets au croisement de l’urbanisme, de la sociologie, des sciences politiques, du droit, des arts et du design, insuffler une pensée créative dans l’approche des politiques publiques.
Comment aménager la Presqu’île et le plateau de Colombelles ? Comment accueillir des habitants et créer une vie urbaine sur ces anciens espaces industriels longtemps délaissés ? Comment créer du lien entre ces différents territoires et faire sens ? Pour répondre à ces questions, les étudiants ont commencé à investir la Grande Halle du Wip, un vaste tiers-lieu créatif qui a ouvert ses portes sur l’ancien site de la Société Métallurgique de Normandie (SMN) à Colombelles.
Pablo Diaz (directeur de Sciences Po Rennes) était à Caen, en compagnie de Marta Iglesias et Gil Desmoulin, co-directeurs des études, à l’occasion de l’inauguration de cette « pépinière des transitions » : « il est important de conserver un esprit idéaliste pour transformer le monde, et on doit décloisonner les approches » a-t-il rappelé, en compagnie de ses homologues de l’Université de Caen Normandie et de l’Ecole Supérieure des Arts et Médias de Caen Cherbourg.

73 étudiants caennais du Campus des Transitions de Sciences Po Rennes, de l’Université de Caen et de l’école supérieure d’arts & médias de Caen/Cherbourg (ésam) croisent leurs regards sur l’avenir de la Presqu’île et du plateau de Colombelles, au cours de huit journées de réflexion collective. L’objectif de cette expérience universitaire novatrice : dépasser les frontières des disciplines pour imaginer des projets au croisement de l’urbanisme, de la sociologie, des sciences politiques, du droit, des arts et du design, insuffler une pensée créative dans l’approche des politiques publiques.
Comment aménager la Presqu’île et le plateau de Colombelles ? Comment accueillir des habitants et créer une vie urbaine sur ces anciens espaces industriels longtemps délaissés ? Comment créer du lien entre ces différents territoires et faire sens ? Pour répondre à ces questions, les étudiants ont commencé à investir la Grande Halle du Wip, un vaste tiers-lieu créatif qui a ouvert ses portes sur l’ancien site de la Société Métallurgique de Normandie (SMN) à Colombelles.
Pablo Diaz (directeur de Sciences Po Rennes) était à Caen, en compagnie de Marta Iglesias et Gil Desmoulin, co-directeurs des études, à l’occasion de l’inauguration de cette « pépinière des transitions » : « il est important de conserver un esprit idéaliste pour transformer le monde, et on doit décloisonner les approches » a-t-il rappelé, en compagnie de ses homologues de l’Université de Caen Normandie et de l’Ecole Supérieure des Arts et Médias de Caen Cherbourg.

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